INTERVIEW METAL SICKNESS ( Juin 2007 )

Salut ! Originalité oblige, est ce que tu peux présenter le line up et l'album "A L'Ombre Des Vautours" pour ceux qui ne connaissent pas encore Killers (ils sont peu nombreux) ?

Il y a Florent POUEY (batterie), Patrick OLIVER (basse), Thierry ANDRIEU (guitare) et Bruno DOLHEGUY (guitare et chant).
« A l'ombre des vautours » est la quinzième sortie discographique de KILLERS.
Ce nouvel album est composé de morceaux inédits répartis sur 22 plages pour une durée totale supérieure à 69 minutes. Il sort chez BRENNUS MUSIC en distribution SOCADISC. Il est également disponible directement auprès de nous, tous les renseignements sont disponibles sur notre site ( http://killers.neuf.fr )
KILLERS existe depuis 1984. On est basé géographiquement sur le Pays Basque dans le secteur de Bayonne. On a commencé avec une formation à cinq dans laquelle je n'étais que guitariste pour finalement passer au chant en 1991 et conserver cette formule à quatre depuis maintenant plus de seize ans.
On évolue plutôt actuellement dans un esprit musical speed avec toujours des paroles en français même si on a déjà dans notre répertoire quatre morceaux chantés en basque.
Les textes ont toujours été très importants dans KILLERS et j'ai la chance et l'honneur de les écrire depuis le tout début.
Voilà donc pour les grandes lignes mais vous vous doutez qu'il n'est pas très facile de dresser un historique en quelques mots pour un groupe qui existe depuis plus de vingt trois ans.

Pourquoi avoir attendu autant de temps le successeur de "Habemus Metal" ? Killers fait figure d'un métronome dans la sortie des disques. Qu'avez-vous fait pendant ces presque 5 ans ?

« Habemus Metal » est sorti il y a un tout petit peu plus de 4 ans.
Durant cette période, nous avons toujours continué de jouer et cela s'est accompagné de la sortie d'un cd live et du premier dvd de KILLERS.
Nous nous sommes également investis sur notre secteur en mettant en place une structure d'organisation de concerts qui fera qu'en mai 2007, nous aurons organisé 22 concerts à Bidache qui auront vu 103 prestations et 67 groupes différents s'y produire au moins une fois.
Il faut remarquer que « Habemus Metal » présentait une quarantaine de minutes de musique alors que le nouvel album en contient quasiment soixante dix. Il ne s'agissait pas d'en mettre pour en mettre mais d'un autre côté, le délai d'attente entre les deux sorties est compensé par cette durée accrue.

Comment tu définirais votre musique exactement ? On sent que le groupe distille une musique à la fois heavy, thrash, speed…

C'est effectivement le cas. Selon les périodes, certaines orientations se sont avérées plus ou moins marquées que d'autres mais, dans l'ensemble, nous avons toujours maintenu une certaine diversité. Cela s'avère encore plus affirmé à l'écoute de ce nouvel album. Cette approche me paraît importante à conserver car elle nous ouvre des horizons toujours plus importants à explorer.

Est-ce que le fait de posséder un tel background depuis 1984/1985, ne risque pas d'assagir Killers ? je veux dire par là que vous n'avez plus rien à prouver…

Au contraire, nous sommes totalement libérés à ce niveau. Nous ne raisonnons pas en terme de comparaison avec le passé ni en terme de perception d'autrui de notre musique. On fait en sorte que cela nous plaise et corresponde à nos propres envies. Le reste ne dépend pas de nous et il serait vain de penser que l'on puisse avancer sereinement en ayant d'autres paramètres en tête.

L'alchimie du line up semble bien rôdée. Comment vous êtes vous tous rencontrés ? Es tu toujours en contact avec les anciens membres du groupe ?

Cela va bientôt faire dix ans que nous nous connaissons (je connais même Florent depuis quinze ans), on peut donc effectivement parler d'une alchimie bien rôdée. On ne s'est jamais engueulé une seule fois et je crois pouvoir dire qu'on se connait tous mutuellement très bien. C'est une chose que je ressent comme une véritable richesse.
Pour ce qui concerne les anciens membres du groupe, je n'en revois occasionnellement que très peu. Celui que je revois le plus est Patrice LE CALVEZ qui vient parfois nous rendre visite lors de nos organisations de concerts sur BIDACHE. On s'entend très bien avec lui et c'est toujours un plaisir.

Comment s'est passé l'enregistrement de cet album ? Combien de temps ça a pris ?

Je ne pourrais absolument pas te répondre en termes précis sur ce sujet puisque nous enregistrons en fonction de notre actualité scènique. Ce sont donc des périodes non quantifiables qui se sont réparties sur 2005 et 2006.

Un mot sur cette production ? Qui s'en est chargée ?

Nous n'avons pas changé de manière de procéder.Depuis plus de 13 ans, nous faisons tout à domicile de A à Z.
Tous les enregistrements qui ne me concernent pas sont effectués le samedi après-midi, lorsque nous avons une période un peu plus calme au niveau des concerts, et je m'occupe du reste durant la semaine.

Est-ce qu'à l'avenir vous continuerez en autoprod' ?

Nous continuerons à procéder de la sorte mais je compte bien arriver à faire en sorte que les sorties discographiques soient plus rapprochées même si pour y parvenir nous sommes amenés à faire certains choix un peu plus tranchés.

Tu es totalement satisfait d'"A L'Ombre Des Vautours" ou tu changerais quelques petits trucs avec du recul ? Quels sont ses points forts mais aussi ses points faibles selon toi ?

Compte-tenu de nos moyens, je pense qu'on a fait au mieux. Il y a toujours des choses qui peuvent être améliorées mais il faut savoir les accepter telles qu'elles sont. On peut toujours trouver à redire mais il ne faut pas que cela tourne à l'obcession sous peine de tout déséquilibrer. Pour ce qui concerne les points forts et les points faibles, je n'ai absolument pas une logique qui m'amènerait à avancer selon ce type de considération. Il fut un temps où je comparais nos productions avec d'autres mais maintenant, je ne le fais quasiment plus. Les moyens ne sont générallement pas du tout les mêmes donc je pense qu'il vaut mieux se concentrer sur les morceaux. Je ne suis absolument pas certain que nos albums seraient meilleurs si l'on se focalisait davantage sur le rendu sonore par exemple. J'aurai même plutôt tendance à penser le contraire.

Comment tu vois cette réalisation par rapport aux précédentes réalisations du groupe ? Une (r)évolution ? Une Etape… ?

Ce n'est pas à moi de porter un jugement à ce sujet. J'ai bien sûr un sentiment plutôt positif mais bon, c'est une photo.
Elle me semble correspondre avec la réalité et j'aurai tendance à continuer à la trouver plus belle que les précédentes.
J'espère que la prochaine nous procurera les mêmes sensations. Pour le reste, cela relève de la perception de chacun.
De notre côté, nous continuerons à faire comme bon nous semble sans nous poser trop de questions à ce niveau.

T'as des titres préférés dans ce disque ? Pourquoi ?

Très sincèrement, je les aime tous et je serai vraiment très con si ce n'était pas le cas. Vu la durée de l'album, il m'aurait juste suffit d'enlever un éventuel titre que j'aurai trouvé plus faible mais cela n'a pas eu lieu d'être puisque je les aime tous autant. De toute façon, pour tous les albums de KILLERS, je n'arriverai pas vraiment à situer des titres préférés. Je pourrai me lancer à le faire mais il suffirait que j'écoute les autres morceaux pour que la liste se rallonge. En fait, j'ai tellement vécu avec chacun de nos morceaux qu'il ne me semble pas anormal de penser cela. Cela vient également surement du fait que j'ai toujours pu maitriser le contenu de nos albums sans que rien n'ait pu m'être imposé en terme d'existence officielle.

Avez vous eu des échos de cette réalisation ? Sont-ils positifs ?

J'ai reçu pas mal de réactions en provenance de correspondants qui se procurent l'album directement auprès de nous et il semble qu'une unanimité se fasse pour un accueil favorable. Au niveau des chroniques, ce sentiment semble se confirmer, tu te doutes que cela nous fait chaud au coeur.

Comment ça se passe avec Brennus Music ? Comment vous êtes vous rencontrés ?

Alain RICARD nous avait contacté en 1995 et ça s'est finalement fait en 1996. Depuis, tout se passe au mieux sur une base de confiance réciproque qui ne s'est jamais démentie

Quelles sont vos sources d'inspiration quant à l'écriture ? On sent que la connerie humaine est au premier plan…

Lorsque je commence à écrire, je ne sais quasiment jamais vers où je vais aller.
Donc, c'est plutôt un état d'esprit général qui va se dégager. C'est pour cela que j'essaie de le faire sur au moins deux ou trois périodes distinctes. Si des tendances reviennent, c'est que le sentiment général évoqué m'était particulièrement empreint. Il se peut également qu'il y ait des persistances mais je pense qu'il faut plutôt le voir comme une marque de fabrique, ce que certains nommeraient « style », en évacuant bien sûr toute prétention qui n'a absolument pas lieu d'être. Mais bon, pour tout ce qui concerne les questions d'inspiration, j'évite d'y penser car cela me bloquerait tôt ou tard.
J'écris les textes très tardivement mais j'ai toujours une partie de mon esprit qui y pense lors de toutes les étapes précédentes d'enregistrement. Je sais donc quand même plus ou moins les directions que je pourrais éventuellement essayer de prendre lorsque le moment sera venu. Pour les thèmes, il est bien sûr évident qu'on a davantage tendance à rebondir sur ce qui nous fait douter ou nous oripile et il faut bien reconnaître que la matière planètaire actuelle est sans limite à ce niveau.

Et en ce qui concerne les compos, comment ça se passe ? Tout le monde compose et vous fonctionnez en démocratie pour la direction artistique des morceaux ou il y a un "dictateur" parmi vous ?

La base est toujours guitaristique.
Si cela vient de Thierry, j'aménage plus ou moins les structures en fonction des parties chants que je pense placer.S'il s'avère que des rajouts minimes doivent être effectués, on voit ça ensemble.
Si cela vient de moi, je le fais directement au moment de la composition.
Pour les chants, j'ai toujours une idée immédiatement très précise mais je n'écris les paroles que très tardivement, le plus souvent d'un seul trait.
Je suis donc un peu au centre de ces divers processus mais je pense avoir assez d'expérience pour ne pas avoir à agir d'une façon qui tendrait à me faire passer pour un dictateur.Cela ne pourrait pas aller très loin si tel était le cas. Jusqu'à présent, tout s'est toujours fait le plus naturellement du monde et je crois que cela s'entend au final.

Comment est venu cette (excellente) idée de rajouter le poème de Baudelaire, "L'Ennemi" dans le morceau "Comprendre" ? Qui est ce qui le lit ?

A l'origine, on tombait sur un passage basse/batterie avec des ajouts de guitares qui pouvait rouler sans pour autant constituer un point fort indéniable mais j'y ai cogité un peu durant quelques écoutes et j'ai pensé qu'une dimension autre pouvait être. J'ai concrétisé tout cela très rapidement en une seule soirée et je crois que cela vallait vraiment le coup. Pour la narration du texte, il s'agit de Pierre VIALA qui a, entre-autres, été acteur dans « La famille Duraton », un film réalisé en 1939. Son timbre de voix et son sens de la narration est énorme comme d'ailleurs pas mal d'acteurs de cette époque.Le talent est intemporel, Baudelaire en est la preuve. Il est normal que ceux qui le servent en soient remerciés et honorés.

Est-ce que les objectifs de compositions que vous vous étiez fixés ont tous été atteints lors de l’enregistrement ?

Nous n'avons jamais raisonné en terme d'objectifs de compositions. Il est néanmoins vrai que pour cet album, j'ai souhaité élargir notre palette et je crois que ce sera une bonne chose pour l'avenir.

La recherche mélodique semblent être un axe essentiel de votre musique même s'il y a des passages carrément agressifs. C'est un point sur lequel vous insistez naturellement beaucoup ?

Je ne sais pas si le terme « insister » est vraiment le plus opportun mais il est vrai que l'on essaie de garder une articulation des structures des morceaux qui reste fluide même si pour cet album on a limité un peu les répétitions type couplets, transitions, refrains pour éviter les éventuelles longueurs liées à la durée totale de l'album. Elles sont là mais elles ne se répètent pas forcément automatiquement. Je pense que l'aspect mélodique se situe surtout à ce niveau. Pour shématiser, je dirai que l'on est plus dans la chanson que dans le groove. C'est peut-être cela qui donne cette impression.

Un mot sur l'artwork. Qui s'en est chargé ? Vous ne travaillez plus avec Xavier Lorente-Darracq comme par le passé ?

Xavier LORENTE a été contacté en septembre 2006 et, comme il n'avait pas de création originale à nous proposer, on a travaillé sur différentes pistes qui ne se sont pas avérées concluantes.

Nous voulions, par exemple, revenir à un visuel plus basique, justement plus ciblé Metal mais cette piste n'a pu aboutir.
On s'est donc retrouvé en début d'année 2007 et voyant que nous prenions du retard à ce niveau, je m'y suis collé et j'ai consacré un après-midi pour réaliser ce visuel.
On avait proposé à Xavier d'avancer sur le reste du livret mais, comme cela n'avait pas démarré, j'ai continué dans la foulée.

Qu'attends tu de Killers maintenant ?

La situation actuelle du marché du disque ne nous laisse pas entrevoir des miracles donc nous allons continuer à nous faire plaisir en espèrant que ceux qui nous soutiennent persisteront dans cette voie. Je pense qu'à ce niveau nous avons la chance de pouvoir compter sur un nombre assez conséquent de passionés. A nous de faire en sorte que l'efficacité soit, pour que Killers puisse continuer à progresser.

Comment expliques tu la longévité du groupe ? Quel est votre secret…?

Le groupe existe grâce à tous ceux qui en ont fait partie à un moment ou à un autre. Il s'est perpétué car j'en suis resté l'élément central mais, à aucun moment, je n'ai mis cette réalité en argument de supériorité mal placée. Je crois pouvoir dire que tous ceux qui m'ont fréquenté au sein du groupe gardent quand même quelques bons souvenirs, en tout cas, c'est ce qu'il m'a semblé. Depuis bientôt dix ans, KILLERS est stable. C'est forcément un peu dû aux expériences passées mais c'est surtout grâce à Nicko, Titi, Thierry et Florent. Il n'y a pas de secret particulier ni de recette miracle. Je pense néanmoins toujours à Nicko dont l'absence reste toujours une souffrance partagée qui nous unit à tout jamais.

Est-ce qu’une future réalisation est en cours de préparation ou du moins en cours de réflexion dans un futur assez proche ? Toujours chez Brennus Music ?

Il est vraiment trop tôt pour pouvoir te répondre à ce sujet. L'album n'est sorti que depuis un mois en distribution, nous devons d'abord voir comment les choses se passent.

Est ce que des dates sont prévues pour bientôt pour promouvoir cet album ?

Elles commencent effectivement à arriver depuis la sortie de l'album. Par contre, nous ne faisons toujours pas de tournée, nous continuons comme d'habitude avec des dates ponctuelles placées sur des week end.

Un mot sur Bidache Metal ?

Nous reprendrons en octobre et novembre prochain pour un quatrième cycle d'organisation.
Il va sans dire que nous sommes très heureux d'avoir pu réussir à mettre en place cette structure.
Nous avons pu le faire en toute indépendance financière grâce à ceux qui viennent, public et groupes. C'était un objectif premier, nous avons réussi à l'atteindre.

Un concert de Killers c'est quoi ? C'est comment ?

Nous ne sommes pas du style à nous prendre trop la tête sur l'aspect technique. On joue nos morceaux avec sincérité et envie. Ensuite, cela se passe au gré des diverses aventures qui ne manquent pas de se présenter. Quelles que soient les formations, ça s'est toujours passé plus ou moins comme ça à ce niveau. Cela peut éventuellement en irriter certains mais c'est comme ça que l'on est. On ne va pas essayer de se présenter autrement, ça ne passerait pas. Nous sommes à l'image de notre musique et je crois que c'est cela qui plait aux gens qui nous suivent.

Que pensez-vous de la scène métal française ? Quels sont les jeunes groupes qui attirent ton oreille ?

La scène metal actuelle française est très talentueuse. Elle a beaucoup progressée techniquement et beaucoup de groupes ont aujourd'hui une stature officieuse internationale. Il est dommage que l'hexagone ne puisse leur offrir une assise confortable qui leur permettrait de continuer à progresser d'une manière plus conséquente. Je crois qu'il faudrait actuellement que les groupes essaient plus de développer leurs propres identités en s'éloignant un peu de leurs influences mutuelles originelles. Cela pourrait être une manière de faire un pas supplémentaire et de franchir un nouveau palier. Au début, il est toujours normal de marcher dans le sillage de ses influences. Il faut savoir s'en démarquer pour apporter sa pierre à l'édifice. Cela permettrait d'enrichir l'aura de notre scène hexagonale ainsi que son audience car ils seraient davantage considérés comme des entités. Le public y verrait globalement un peu mieux et cela épicerait notre metal. Il y a un combat perpétuel sur les structures, il faut qu'il puisse se mener avec une sphère artistique moins prévisible et convenue. Pour ce qui concerne les noms, je ne t'en citerai pas car la liste serait vraiment trop longue si je dois les citer tous.

Penses-tu qu'avec cet album, Killers puisse avoir vocation à se placer comme Dieu le Père du métal français ?

Je pense que je serai un peu déglingué si je répondais à ta question par l'affirmative.
Nous faisons d'abord notre musique pour notre plaisir personnel.
Si elle peut permettre à des gens d'y prendre plaisir en l'écoutant, ce n'est que mieux.
Si elle peut en faire vomir certains, ce n'est pas pour nous déplaire.
Pour ce qui est du Metal français, il a plus besoin d'apotres pour remplir les salles de concerts et acheter les albums des groupes que de Dieux à se trouver.

Ton meilleur souvenir au sein du groupe ? ...et le pire ?

A l'échelle de 24 ans d'existence en tant que groupe qui présente ses propres compositions, je ne peux vraiment pas faire un tel choix au niveau d'un meilleur souvenir sans risquer d'oublier des trucs.
La seule chose importante au niveau émotionnel qui a eu, a et aura toujours de la valeur au sein de la vie du groupe est la tristesse liée au décès de Nicko.

S’il y a une question que je ne vous ai pas posée et à laquelle vous espériez fébrilement tant répondre…c’est à vous !

J'étais justement en train de me demander si tu allais me poser cette question mais je vois avec plaisir que tu m'as devancé ;o)
Non, en fait, je voulais très sincèrement te remercier pour ton soutien et te féliciter pour la passion que tu mets au service des groupes pour leur permettre de s'exprimer. Entendre parler des musiciens n'est pas forcément la chose qui soit la plus précieuse aux oreilles des auditeurs mais cela peut donner quelques clés qui permettront de comprendre un peu mieux certains aspects de nos musiques.

Un message pour les (millions de) lecteurs de Metal Sickness ?

Je vais quand même te remercier pour l'économie des timbres ;o)
Merci à tous pour votre attention, j'espère vous avoir donné envie d'écouter ce nouvel album, si ce n'est pas encore fait.
Continuez à soutenir les groupes qui vous plaisent en achetant leurs albums, c'est vraiment important si vous souhaitez qu'ils puissent continuer à avancer.

Lien direct de l'interview sur METAL SICKNESS